Quand les patrons prêtent leurs employés à d'autres
Economie
Et si c’était ça le monde d’après? La société d’événementiel Party Rent, à Echternach, qui loue du matériel et des services pour les fêtes, est à l’arrêt depuis mars en raison de la crise sanitaire. Alors, son patron Charles Schroeder a cherché des solutions. Inspiré par le JobSwitch lancé en mars/avril par la Chambre de commerce, il a découvert, via l’Adem, le prêt de main-d’œuvre. Et depuis, seize de ses quelque 60 salariés ont tenté l’aventure.
L'idée: une entreprise qui tourne au ralenti prête de manière temporaire de la main-d’œuvre à une autre. Des plongeurs, serveurs, commerciaux et chauffeurs de camions, sont ainsi partis renforcer des restaurants, des chantiers de construction, des entreprises de transport, de jardinage et même une ferme. Un emploi souvent lié au premier. «Avec de la bonne volonté, de l’expérience et des conseils, cela se passe bien», raconte Charles Schroeder.
«Un contrat est signé entre la société mère et celle qui reçoit. Et un avenant au contrat de chaque salarié est rempli, pour qu'il conserve ses acquis», précise Charles Schroeder. Pas mal de paperasse, d'autant que la société annexe peut ne reprendre qu’une partie des heures. Le chômage partiel peut s'appliquer à l'autre. Un dispositif «gagnant-gagnant».
Yannic Loullingen est conquis. Employé du service commercial de Party Rent, ce cuisinier de formation a pu travailler entre mai et septembre dans le restaurant Lakeside, à Echternach, qui appartient aussi à Charles Schroeder. «Mon patron me connaît et sait que rester à la maison des mois, ce n'est pas mon truc. Revenir en cuisine m’a vraiment plu. Même si j’ai aussi pu me souvenir du stress que c'est».
Un contrat flexible
Mi-septembre, le prêt s’est arrêté. «L’activité a baissé et il ne s’agit pas de prendre le travail des salariés». Mais en acceptant ce prêt, il a eu le sentiment «d’aider son entreprise» durement éprouvée par la crise.
«Pour les salariés, c’est une opportunité de sortir un peu de la maison, de trouver un travail et de se sentir utile à la société», insiste Charles Schroeder. Et pour l’employeur c’est aussi avantageux. La société mère paie l’employé, mais refacture à la société annexe l’ensemble du coût du salarié (salaire et charges sociales) tandis qu’avec le chômage partiel les charges restent aux frais de l’employeur. Pour la société qui reçoit, c’est une main-d’œuvre expérimentée et un contrat flexible, qui peut être une bonne formule «pour compenser un arrêt de travail, voire en temps de crise, une quarantaine».
Le prêt est en principe valable huit semaines maximum, mais avec la crise les renouvellements sont possibles. Et sur base volontaire. «On ne peut pas l’imposer. Cela demande de changer de collègues. Parfois de se déplacer plus loin». Charles Schroeder estime même qu’il faudrait pérenniser le principe.
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